Papier d'arménie
Encore une journée qui se ressemble, entourée mais de loin, de ses personnes persuadées "d'être devenues", devenues en restant bien assises sur des bancs d'écoles probablement plus que crasseux, et de ce que je ne peux comprendre aussi: d'égo à part entière voir surdimensionné, sur le sol,tel un fier étron en fait, on le remarque de loin ou pas, on le sent ou pas...mais ça reste répugnant! Je reste bien sur le bas-côté, surtout ne pas foutre mon nez là dedans! Pas de place pour ça. J'essaie j'essaie, je résiste, je deviens aveugle , sourde pour n'imaginer que le silence aux horizons de ce monde capitaliste tronqué et entiché par l'odeur de ce papier que j'aimerais tant d'Arménie. Cette journée défile dans cette odeur que j'essaie d'imaginer tant bien que mal... d'Arménie ...
Fin de journée, un pied dehors, un rayon de soleil, une douce chaleur me caressant et je m'en cours à ma plus belle création je retrouve enfin la vie et l'on peut dire que ma journée commence dans des récits rocambolesques qu'un enfant qu'on dirait venu d'un pays du sourire me conte avec des yeux équarquillés, au point de me faire oublier 8 heures parsemées d' odeurs d'étron!

