De l'intérêt de la différence !
« On a longtemps cru que c’était le spermatozoïde le plus rapide qui réussissait à féconder l’ovule. Il n’en est rien. Plusieurs centaines de spermatozoïdes parviennent en même temps à l’ovule. Et ils restent là à attendre, dandinant du flagelle. Un seul d’entre eux sera élu.
C’est donc l’ovule qui choisit le spermatozoïde gagnant parmi tous les spermatozoïdes quémandeurs qui se pressent à sa porte. Selon quels critères ? Les chercheurs se sont longtemps posé la question. Ils ont récemment avancé une théorie : l’ovule jette son dévolu sur “celui qui présente les caractères génétiques le plus différents des siens”. Question de survie. L’ovule ignore qui sont les deux partenaires qui s’étreignent au-dessus de lui, alors il cherche tout simplement à éviter les problèmes de consanguinité. La nature veut que nos chromosomes tendent à s’enrichir de ce qui leur est différent et non de ce qui leur est semblable. »
Bernard Werber, dans “Nouvelle encyclopédie du savoir relatif et absolu”
Posté le 12/12/2014 19:21 par une femme, 42 ans, Belgique/Uccle | 4 commentaires


Sous l éclairage de la science et de ses découvertes, la morale judeo-chrétienne dont nous sommes imprégnés, ne résiste pas.
Savez-vous que l' Oestradiol, hormone femelle, est responsable de la production de testostérone pour transformer le foetus en mâle? Le mâle est donc, une "mutation", si j'ose dire...Le mythe de "la femme côtelette" de la Bible en prend un coup.Recherches de l ULG, Oufti!
J adore Bernard Werber; il instruit les ados de façon ludique