Raconte moi une histoire
Coucou à tous,
Le principe est simple, je commence un début d'histoire et tour après tour on essaie de la développer ensemble.
C'est parti ! 
Il était midi ce jeudi, la matinée fût harassante, je cherchais donc une manière de me changer l'esprit quand devant moi se trouvait une porte à la forme étrange, je me mis à imaginer tout un tas de choses, elle me rappelait la porte dans ce dessins animé "Alice au pays des merveilles", je commençais à m'inventer des histoires les plus folles les unes que les autres quand tout à coup...
A vous
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... je perçus un bruit, léger et diffus, qui semblait venir de l'autre côté. On aurait dit une bête laissait courir des griffes monstrueuses le long des craquelures du bois plus que centenaire. Quelque chose au fond de moi me hurlait de m'enfuir mais je ne pouvais effectuer le moindre mouvement, comme fasciné. Pendant combien de temps je restai là, l'oreille au aguets, je ne saurais dire. Tout ce dont je me souviens c'est d'un étrange frisson qui me sortit de ma torpeur. Quoi que ce fût derrière cette porte, il semblait que cela s'en était allé.
Je m'approchai, curieux, et examinai ce qui, d'une façon inexplicable, me semblait être un passage vers les abominations les plus inexplicables. Cette porte était faite de planches grossièrement rabotées et assemblés entre elles par des clous forgés aux têtes carrées. S'il m'était impossible d'en connaître l'épaisseur, je l'estimais à plus de dix centimètres, ce qui ajoutait à mon trouble. Ma main, guidée par une volonté qui n'était pas la mienne, se posa sur la poignée métallique et tenta d'ouvrir la porte. Je fus déçu mais aussi soulagé que rien ne se passât.
Pendant des années, je passai régulièrement devant ce lieu et jour après jour, passage après passage, je m'habituai à cette anormalité. Je replongeai dans la banalité de ma vie sans prêter plus attention à cette poterne. Ma vie pris une tournure des plus effroyables en cette froide nuit de novembre quand passant comme à mon habitude devant ce lieu, au retour d'une soirée au théâtre, je constatai avec stupeur la béance de cette porte, laissant poindre une obscurité totale ...
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Ces psalmodies lentes et gutturales avaient sur moi un effet quasi hypnotique et avant que je ne m'en sois réellement rendu compte, mes pieds s'enfonçaient dans une infecte substance spongieuse. Mes yeux s'habituaient maintenant peu à peu à cette épaisse obscurité et il me semblait distinguer au loin une étrange assemblée dansant autour de ce que je pensais être une statue d’une divinité millénaire aujourd’hui oubliée.
Alors que mes pas me portaient malgré moi au voisinage de ces fanatiques, l’odeur se fit plus nauséabonde encore, relents infects de pourriture et de soufre. La lumière vacillante des torches me révélait à présent que ce que j’avais pris pour de monstrueuses difformités n’étaient qu’étranges tatouages et les masques inquiétants. Bientôt, je fus parmi la meute qui s’écarta pour m’accueillir en son sein. J’entrepris avec eux l’abominable rituel ; les gestes et incantations me venaient naturellement, ancienne connaissance occulte inscrite au plus profond de nous sans que nous n’en ayons conscience…